Libérez-vous de la peur de vous lancer
Nous avons tous ces projets chéris — reconversion professionnelle, aspirations personnelles — dont nous parlons sans fin à nos proches, comme si nos rêves étaient des objets de collection. On rêve de lancer une entreprise, d’écrire un best-seller ou de parcourir le monde, mais à chaque fois, un refrain bien connu résonne : “Je ne suis pas encore prêt.” C’est un peu comme attendre que le café soit à la température parfaite avant de le boire, n’est-ce pas ?
On se perd dans les détails et la formation, transformant ces excuses en barrières invisibles qui nous empêchent de passer à l’action. Vous connaissez ce refrain ? Moi aussi, et croyez-moi, ça m’a fait ramer plus d’une fois. Ah, se former… Quelle noble activité ! On recherche la bonne formation, on assiste à des webinaires, on prend des notes frénétiques dans des carnets que l’on ne relira jamais. Et là, la cerise sur le gâteau : on affiche nos certificats sur LinkedIn comme des trophées de chasse.
Je parle en connaissance de cause. J’ai aussi succombé à la surenchère de MOOCs et de tutos avant de réaliser ce blog. Mais là où ça coince, c’est quand on confond apprentissage et excuse pour ne rien faire. À un moment donné, il faut sortir de sa bulle et agir avec tout ce savoir. Sinon, vous finirez par collectionner des diplômes comme des cartes Pokémon : jolis à voir, mais aussi utiles qu’un parapluie en pleine canicule.
Alors, prêt à plonger dans l’inconnu ? Parce qu’au final, c’est ça la vraie aventure !
1. Apprendre, c’est utile, oui. Mais agir, c’est vital !
Soyons honnêtes : on adore l’idée d’apprendre, surtout à l’époque des formations en ligne accessibles en un clic. Ça donne l’impression de se développer, de progresser. Mais il arrive un moment où il faut arrêter de “se préparer” et commencer à passer à l’action. C’est un peu comme lire dix livres de cuisine sans jamais faire cuire un œuf : vous savez tout sur la recette, mais vous n’avez jamais goûté au plat. Car après tout, qu’est ce que la théorie sans pratique ?
Alors pourquoi diable s’obstine-t-on à rester coincé dans cette spirale d’apprentissage continu ? La réponse est souvent simple : c’est parce qu’on a la trouille. Oui, cette fameuse peur de ne pas être assez bon, de faire un faux pas, de se lancer et de voir son projet s’écraser lamentablement au sol.
2. La bonne frousse vs. la mauvaise peur : Savoir faire la différence
Attention, ne nous méprenons pas. Il y a la bonne frousse, celle qui vous empêche de faire des choses insensées, comme vendre tous vos biens pour vous reconvertir en éleveur de lamas sur un coup de tête. La bonne frousse vous garde ancré dans la réalité et vous aide à peser le pour et le contre avant de vous lancer tête baissée.
Et puis, il y a la mauvaise peur, celle qui vous paralyse alors que vous avez déjà tout en main pour avancer. Vous savez, cette petite voix qui vous souffle à l’oreille que vous ne serez jamais assez préparé, qu’il vous faut encore une autre formation, un énième tuto, un autre truc pour être enfin prêt. Si vous attendez de ne plus avoir aucune appréhension pour commencer, vous risquez d’attendre très longtemps – autant dire que vous pourriez finir dans une maison de retraite avec vos belles idées jamais réalisées.
3. Surmonter la frousse : Des petits pas, un plan B, et on se lance !
Alors, comment fait-on pour passer de l’apprentissage perpétuel à l’action concrète ? Par petits pas, évidemment. Vous n’allez pas faire un triple salto avant dans le vide. Non, on met un pied devant l’autre, on avance lentement, mais sûrement.
Vous lancez votre projet en parallèle de votre activité actuelle, vous créez une première petite action pour tester, et vous vous donnez le droit de ne pas être parfait.
Et puis, préparez un plan B, juste pour vous rassurer. Pas pour vous donner une échappatoire au premier signe de difficulté, mais pour vous rappeler que vous ne vous lancez pas dans un saut à l’élastique sans élastique. Ayez un filet de sécurité – ça peut être une autre source de revenus, des économies mises de côté, ou même juste la perspective de se remettre en question et d’ajuster le tir. Vous verrez, ça aide à alléger la pression.
Plonger ou se noyer dans les excuses, le choix est facile
Le problème avec l’apprentissage sans fin, c’est qu’il devient vite une excuse chic pour éviter de passer à l’action. À force de chercher à être parfaitement prêt, vous risquez de ne jamais rien faire du tout. À un moment, il faut bien accepter que la vie ne vous attendra pas pour vous sentir « totalement prêt ». Alors oui, c’est flippant. Mais c’est aussi excitant, et c’est là que réside toute la magie.
Vous avez peur de vous lancer ? Tant mieux, ça veut dire que ça compte pour vous. Alors, arrêtez de vous cacher derrière vos MOOCs, vos tutos, et vos cours à rallonge. Laissez les diplômes virtuels et commencez à accumuler de vraies expériences, des petites victoires, des leçons tirées de vos propres erreurs. Parce qu’au bout du compte, c’est là que se trouve le vrai apprentissage.
Allez, courage ! L’eau est bonne, et vous verrez, ça vaut vraiment le coup de plonger.
Toujours mort de peur ? Pas de panique, contactez-nous ! Vous seriez surpris de ce qu’une simple discussion peut apporter.
Qui sait ? Vous pourriez même découvrir que cette frousse, c’est juste votre potentiel qui a hâte de se révéler !