Les 5 exemples d’erreurs à ne surtout pas faire dans votre CV!

Un CV doit ouvrir des portes, pas les faire claquer ! Voici les exemples des 5 erreurs fatales trouvées dans des CV. A éviter pour ne pas finir aux oubliettes !

Ah, le CV… Ce bout de papier censé vous mettre en valeur et qui, parfois, ressemble plus à une énigme à décrypter qu’à une candidature efficace. À force d’en recevoir, j’ai vu passer de tout : des mises en page façon œuvre d’art conceptuelle, des descriptions aussi floues qu’un horoscope et des candidatures envoyées au hasard, en mode « qui ne tente rien… ». Résultat ? Des CV qui finissent aux oubliettes plus vite qu’un spam. Voici les exemples d’erreurs les plus fréquentes à éviter dans votre CV si vous voulez décrocher un entretien !

1. Postuler n’importe où, pourvu que ça tombe quelque part

Il y a les candidats méthodiques qui ciblent leur recherche d’emploi avec soin… et il y a ceux qui envoient leur CV comme on joue au Loto : sur un malentendu, ça peut marcher. Sauf que non. Et ça, on le retrouve autant dans les candidatures spontanées que dans les réponses aux annonces.

Le résultat ? Des candidatures lunaires ! C’est comme si par exemple vous envoyiez votre CV alors que vous êtes…

  • Boucher et que vous postuliez dans une start-up tech.
  • Plombier et que vous étiez persuadé d’avoir votre place dans un laboratoire pharmaceutique.
  • Prof d’histoire et que vous postuliez dans une centrale nucléaire…

Avouez que ça pique un peu ! Sauf que ce genre de pépites se produisent vraiment…

À la place, faites plutôt ça :

Vérifiez que l’entreprise recrute VRAIMENT un profil comme le vôtre. Sinon, c’est comme essayer d’ouvrir une serrure fermée avec une banane : ça ne fonctionne pas.

2. Le CV façon œuvre d’art cryptique

Ah, Canva… Ce formidable outil capable de transformer un CV en affiche de festival psychadélique.

C’est joli, c’est moderne, mais si le recruteur doit passer plus de 10 secondes à chercher où sont votre expérience et vos compétences au milieu des icônes et des graphiques colorés, c’est raté. J’accorderais d’ailleurs la mention spéciale aux barres de compétence façon « niveau en Excel : 3/5 » (on ne sait toujours pas si ça veut dire « je maîtrise les tableaux croisés dynamiques » ou « je sais colorier des cases »).

À faire à la place :

  • Priorité à la lisibilité : un CV doit être structuré, ce n’est pas un escape game.
  • L’info essentielle se positionne en haut à gauche (c’est là où le regard se pose en premier).
  • Pas de fioritures inutiles (exit les icônes de trophées pour signifier que vous êtes « motivé », on doit s’en douter).

3. Les études en haut, même après plus de 3 ans d’expérience

À 20 ans, tout frais sorti d’école, il est normal de mettre ses diplômes en avant. Mais quand on commence à avoir de l’expérience, ce qui compte, c’est ce qu’on sait FAIRE, pas ce que l’on a étudié.

Pourtant, certains candidats laissent leur section « Formation » trôner fièrement en haut du CV, reléguant leurs expériences pro plus loin, comme une note sans importance en fin de page. Erreur fatale: ce n’est pas visible et vous avez semé le recruteur.

À la place, faites plutôt ça :

  • Dès 1 an d’expérience, mettez vos expériences pro en premier.
  • Les études, c’est important, mais ça doit venir après ce que vous avez accompli sur le terrain.

4. Le CV fourre-tout

Je comprends, vous avez bossé dur et vous voulez montrer que vous n’avez pas chômé. Mais lister toutes vos expériences au même niveau, c’est comme essayer de faire rentrer toutes vos fringues dans une seule valise : ça déborde et c’est illisible.

Le problème ?

  • Un job étudiant ou une implication associative n’a pas la même valeur qu’une vraie expérience pro, même si vous y avez beaucoup appris.
  • Un serveur qui postule en finance n’a pas besoin de détailler ses années de service en terrasse (même si le poste demande de gérer du stress en open space un vendredi soir avant un closing fiscal).

À la place, faites plutôt ça :

  • Séparer les expériences pertinentes (celles en lien avec le job visé) des jobs alimentaires. Et préciser en 2-3 lignes le contenu de votre poste.
  • Si une expérience annexe témoigne que vous avez des qualités utiles pour le poste à pourvoir (exemple : leadership, gestion du stress, organisation), on la garde dans une section “Autres expériences” plus bas.

5. Le parcours en zigzag non assumé

Tout le monde n’a pas un parcours linéaire. Et ce n’est pas forcément un problème… sauf si vous présentez votre CV comme un grand bazar illogique.

Exemple de CV : quelqu’un qui postule en comptabilité mais qui a fait des allers-retours entre aide à domicile, vente en boulangerie et secrétariat. Résultat ? Un recruteur qui fronce les sourcils et un CV qui part en PLS.

À la place, faites plutôt ça :

  • Réorganiser par pertinence : mettre en premier ce qui est en lien avec le job pour lequel vous postulez.
  • Regrouper les autres expériences sous une section « Compétences transversales« .
  • Si une expérience est trop courte ou trop hors sujet, on peut la supprimer sans remords.

Ce qui compte le plus sur un CV

Un CV, ce n’est pas une autobiographie. C’est une publicité. Il doit répondre à UNE question : Pourquoi je suis la personne qu’il vous faut ? Si le recruteur doit le deviner, c’est perdu. Pour réussir, mettez-vous à la place de la personne qui va lire votre CV. Si vous sentez qu’elle risque de décrocher avant d’avoir compris qui vous êtes… il est temps de faire du tri.

En fait, un CV bien construit, c’est comme une bonne punchline : clair, percutant et impossible à ignorer. Si votre message se noie dans le superflu, vous passez à côté de l’essentiel. Alors, simplifiez, structurez, mettez en avant ce qui compte vraiment… et donnez au recruteur une raison évidente de vous appeler.

Et si vous faisiez enfin de votre CV une arme redoutable ? Découvrez mon guide spécial pour un CV avec des conseils concrets et des astuces pour capter l’attention du recruteur dès les premières secondes !

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